Les horaires : de 14h30 à 18h00 tous les dimanches
Nos tarifs sont les suivants : – Adultes : 3 € – Gratuit pour les moins de 18 ans – Groupes (à partir de 10 personnes) : sur réservation, 2 € par personne
Naacchtun, le royaume maya révélé de Jean-Baptiste Erreca (90’ – 2023 )
Les archéologues pensaient avoir découvert l’essentiel des ruines mayas, mais le Lidar, une nouvelle technologie, a permis de révéler des milliers de structures cachées sous la végétation dense. Ce procédé a particulièrement impacté la cité de Naachtun, où une équipe du CNRS se concentre désormais. Malgré l’environnement hostile, les chercheurs savent où explorer. Les résultats de ces explorations pourraient transformer notre compréhension de cette civilisation, révélant des secrets même mille ans après son déclin.
Nous vivons sur les bords de la Méditerranée, mais connaissons-nous les géants qui la peuplent et la parcourent ? Qui sont-ils ? Comment vivent-ils ? En quoi nous ressemblent t’ils ou plutôt leur ressemblons-nous car ils étaient sur terre longtemps avant nous… Le récit de cette aventure extraordinaire va vous emporter à la découverte de la Méditerranée et de ces géants tranquilles, de leur vie sociale, familiale, affective, des dangers qu’ils encourent dans notre Mare Nostrum marquée par l’histoire et le mode de vie des sapiens. Comment protéger la Méditerranée et ces créatures ?
L’auteur vous contera cette histoire qui commence dans le bleu des océans en suivant le chant des baleines, car, avec cette conférence, c’est un nouveau volet sur l’histoire du vivant et du milieu qui nous entoure, dont nous formons part, qui s’ouvre, et, pour la première fois dans l’histoire du Musée Archéologique de Peyriac de Mer une conférence qui introduit la question du patrimoine vivant de notre Mer, si proche.
Françoise Breton est anthropologue et travaille sur les relations entre les mammifères marins et les petites communautés humaines depuis 20 ans. En collaboration avec plusieurs centres de recherche de l’Arctique et des représentants des peuples du grand Nord, elle fonde en 2017 le Centre de recherche « Arctic » de l’Université Autonome de Barcelone : créer un pont entre l’arctique et la Méditerranée est au cœur des objectifs de la recherche. En collaboration avec des scientifiques, des Associations (spécialement Miraceti et Edmaktub) et des pêcheurs, son travail sur les baleines en Méditerranée étudie le comportement, la vie sociale, les formes de communication et de cultures de ces magnifiques créatures dans notre mer (mais aussi au fil de leur migrations vers l’Arctique et les tropiques).
L’homme de Neandertal, ou Néandertalien, est une espèce éteinte du genre Homo, qui a vécu en Europe, au Moyen-Orient et en Asie centrale, jusqu’à environ 40 000 ans avant notre ère. Il partage avec Homo sapiens un ancêtre commun remontant à environ 660 000 ans. Mais, a-t-il vécu dans notre Languedoc, et même plus précisément dans la Montagne de la Clape où se trouve ce lieu exceptionnel, la grotte de la Crouzade ?
La présentation des fouilles archéologiques actuellement menées à la grotte de la Crouzade dans le massif de la Clape à Gruissan permettront d’apprécier les découvertes des vestiges des derniers néandertaliens de notre région, déjà présents plus anciennement à la grotte des Ramandils à Port-la-Nouvelle, puis des premiers Hommes anatomiquement modernes porteurs des cultures du Paléolithique supérieur. Que nous disent ces recherches pluridisciplinaires menées par les membres de l’unité de recherche de Tautavel ? Nous permettent-elles de mieux connaitre ces cultures du Paléolithique ? de les caractériser ? et les replacer dans leur contexte chronologique et paléoenvironnemental en regard des autres séquences régionales ?
Thibaud Saos, éclairera par ses réponses cet énigmatique Néandertalien, dont les recherches récentes qui nous disent qu’un peu de son ADN est en chacun de nous et, dont l’extinction, mystérieuse questionne notre humanité. Thibaud SAOS est enseignant-chercheur à l’Université de Perpignan
Le foyer des campagnes comble pour découvrir les mystères des Corbières souterraines
Vendredi 31 mai, le foyer des Campagnes s’est peu à peu empli d’une foule de peyriacois, de voisins spéléos sigeanais et même de curieux de la haute Corbière ou de Fontjoncouse venus écouter l’inclassable sigeanais Marc Pala. Eminent arpenteur de notre Corbière, de l’étang de Bages et de Sigean il connait admirablement les failles profondes et mystérieuses des épaisseurs calcaires de ces hautes collines qui barrent l’horizon nord de notre village.
Ces épaisseurs calcaires rabotées par l’érosion de millions d’années ont enlevé à nos collines des hauteurs, pour nous insoupçonnées, de plusieurs centaines de mètres de roches. Pour ces lointains paysages disparus que nous ne pouvons qu’imaginer, Marc Pala usa d’une image en comparant la vallée du Rhône d’il y a 60 millions d’années au canyon du Colorado. Et, nos paysages, tout à coup, se découvrirent dans la rudesse d’une géologie qui ne travaille pas à l’échelle de nos vies, mais sur des temps immenses.
Aujourd’hui, ces calcaires encore puissants abritent des eaux, à des profondeurs de plusieurs centaines de mètres. Çà et là ces eaux ressurgissent sur le littoral comme à La Palme ou Port-la-Nouvelle.
Erudit et poète, mais aussi géologue et vigneron, Marc Pala a accompagné sa conférence par les photos de Robert Masquet, et conclut par une belle séance de dédicaces ses nombreux livres, sur l’ancienne frontière, l’île du Sainte Lucie, le panorama du patrimoine naturel de la narbonnaise (éditions du Parc Naturel de la Narbonnaise), ou le magnifique ouvrage sur les vents du Languedoc que les auditeurs se sont arraché.
Cette conférence appuyait la belle exposition Corbières souterraines qu’abrite le Musée peyriacois depuis début mai, que le président de la société archéologique, Henri Fabre a invité le public à découvrir : richesse des cavités, grottes, refuges, sépultures ou abris de notre Corbière, ou découverte de ces mystérieuses et profondes masses d’eau qui, sous nos pas semblent attendre une éternité qui nous échappe.
Vendredi 10 mai, organisée par la société archéologique, Dominique Moulis, archéologue de la Ville de Narbonne jusqu’à récemment donnait une conférence sur la voie Domitienne en Languedoc et raviver l’intérêt qu’elle avait pu susciter au cours des années 80.
Il y a une quarantaine d’années, sous l’impulsion de Philippe Lamour, chargé au conseil régional, de planifier l’aménagement du territoire, le sujet de cette voie antique, considérée comme la colonne vertébrale de notre région, avait été élevé au rang de cause régionale. Une association avait été spécialement créée et généreusement subventionnée, pour coordonner les actions trans départementales visant à mette en valeur, sous des formes diverses, les vestiges de ce grand œuvre du génie civil romain.
Cet engouement venu d’en haut avait alors favorisé l’émergence de recherches et de publications (bientôt suivies d’articles et d’expositions), d’intérêt général ou ciblant des aspects particuliers, liés au thème de la route.
Hélas, ce mouvement n’a duré qu’une grosse décennie et par le fait de vicissitudes diverses : usure du temps, fluctuations politiques, il s’est essoufflé et a fini par s’assoupir.
Depuis deux ans, un nouveau mouvement s’est fait jour, visant à améliorer les connaissances sur le sujet et l’abordant par la base et sous différents angles, à notre avis complémentaires : historique, topographique, patrimonial, touristique, environnemental…
De petite groupes ont été constitués, au niveau local, pour mieux documenter ce monument particulier qu’est une route aménagée. Dominique Moulis est membre du groupe chargé du tracé de la voie dans le département de l’Aude.
C’est ainsi qu’après avoir, tour à tour, évoqué le contexte politique dans lequel a été décidé l’aménagement de la voie, abordé la question des buts poursuivis par le colonisateur romain (relier l’Italie à l’Espagne par un itinéraire terrestre sécurisé), traité le problème de la construction, de l’itinéraire, du contournement des obstacles, la conférence se proposait d’inviter le public à un voyage ( ou plutôt une randonnée) le long du tracé audois de la via Domitia. Cet itinéraire partait du pied de l’oppidum préromain d’Ensérune et abordait le département de l’Aude au coude de Pontserme, pour filer droit vers Narbonne. Au-delà, il longeait l’étang de Bages-Sigean, passait au large de Peyriac et de Sigean, traversait la plaine de Roquefort et celle de Lapalme pour aller se perdre à l’étroit de Fitou.
Autant ludique qu’informatif la conférence de Dominique Moulis a montré que la première route constituée de notre pays – comme un monument traversant un paysage – modelait et conditionnait encore notre quotidien familier.
Les corbières souterraines & Jean Guilaine, archéologue de la protohistoire des pays d’Aude à la Méditerranée
Du 11 Mai au 27 Octobre
Les Corbières souterraines, proposée par Marc Pala, éminent connaisseur de l’histoire de notre environnement immédiat, autour de l’étang de Bages et de Sigean et des Corbières maritimes. Si les Corbières n’ont aucun secret pour lui, cette exposition vous fera découvrir la richesse des cavités, grottes, gouffres de notre environnement des Corbières et de leur usage comme refuge, sépulture ou abri… L’auteur Marc Pala, érudit et poète, géologue et vigneron accompagne ses textes sur ces cavités mystérieuses et secrètes par les photos de Robert Masquet.
Jean Guilaine, archéologue de la protohistoire des pays d’Aude à la Méditerranée, Des grottes de la Montagne Noire à l’île de Chypre et des conférences audoises aux leçons du Collège de France, cette exposition revient de façon globale sur la prestigieuse carrière de l’archéologue carcassonnais Jean Guilaine, membre de l’Institut, spécialiste de la Protohistoire dans le bassin méditerranéen. Dans les années soixante, Jean Guilaine a participé aux fouilles du site néolithique de l’Illette avec les pionniers de la société archéologique peyriacoise.
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