Vendredi 24 octobre à 20h30 en présence du réalisateur
S’ouvrant sur les hauts plateaux lunaires de l’Aubrac, qui nouent sans difficulté le dialogue avec les plaines ondulées de l’Oklahoma, le long-métrage fait affleurer comme naturellement les profondes proximités qui relient les deux peuples. Ainsi, au-delà deux langues aux sonorités fascinantes, menacées puis sauvées, surgit soudain une évidente
parenté entre les bisons peints de la Grotte de Niaux, en Ariège, et ceux, encore tout de chair, d’os et de longs poils, qui paissent tranquillement les terres états-uniennes. Les danses de fêtes populaires occitanes paraissent soudain bien proches des danses rituelles osages, dans lesquelles les Indiens tressautent au rythme saccadé de leurs chants.

À l’heure où des communautés humaines s’entre-déchirent, où règne la haine, et où Scorsese évoque cette même communauté Osage, mais sous l’angle de la violence, dans Killers of the Flower Moon, il est bienfaisant d’être témoin d’une telle fraternité et entente entre des peuples.
Anne Schneider, le Mag du cinéma
A propos du film de Scorsese, le critique de L’Obs s’extasie ainsi devant « la puissance de sa charge contre le racisme génocidaire des pionniers ». En revanche, on méprise les défenseurs des langues minoritaires de France, considérés au mieux comme de dangereux communautaristes menaçant la République. Réintroduire les langues régionales ? « Son équivalent en zoologie consisterait à réintroduire le dinosaure dans le quartier de la Défense », assurait le philosophe Michel Onfray dans Le Monde en 2010.
Michel Feltin-Palas, l’Express
Osages et Occitans imprègnent le film d’une belle émotion qui parcourt tout le documentaire, pour un moment cinématographique des plus passionnants.
Claude Stanislas, Publik’Art
Un film militant à la une portée universelle, un film d’une grande beauté d’âme et d’images à ne pas manquer, s’il passe près de chez vous !…
Jean Luc GAUDREAU Regards Protestants
Des images souvent somptueuses par leurs mélodies et leurs rythmes envoûtants, comme un phylactère délicat et volontiers poétique, louant, au féminin, la résistance linguistique.
Anne Schneider, le mag du Ciné
Ce film sort au même moment que le film de Scorcese qu’il complète à la perfection. Souvent émouvant, le moment le plus poignant : l’homélie de demande de pardon aux cathares prononcée à Montségur le 16 mars 2016 par Jean-Marc Eychenne, évêque de Pamiers.
Par Jean-Jacques Corrio, Sens Critique
Comment des peuples peuvent-ils ainsi s’enfoncer dans la nuit d’une extermination puis dans celle de la méconnaissance de leur extermination ? e réalisateur Francis Fourcou s’attache à réunir sa sensibilité à la culture occitane et aux peuples natifs américains, son intérêt pour le phénomène des migrations et de l’histoire en général afin de contrer « cette Amérique blanche qui veut ignorer la grande scène de crime que sont les USA » …
Culturopoing, Danielle Lambert
Quand j’ai vu ce film j’ai Ă©tĂ© Ă©mue, parce c’est un pont vers la mĂ©moire. AimĂ© CĂ©saire, le grand poète de la Martinique, avait l’habitude de dire si vous ne savez pas qui vous ĂŞtes, comment pouvez-vous envisager le futur, comment vous battre pour votre vie ?
La réalisatrice française Euzhan Palcy sur France 24
… De moments d’intensa sensibilitat e de granda beutat,… Es una òbra de cinèma que val vertadièrament lo còp, aitant per l’istòria que conta coma per la qualitat dels images, de la musica, de las entrevistas, e tanben una òbra indenegablament poetica…
Eric Fraj, Président de l’IEO, Institut d’Etudes Occitanes
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